Lorsqu'on pénètre pour la première fois dans les dortoirs de l'EPINE, on remarque immédiatement le côté sobre de la pièce. Des murs blancs, un sol en lino bleu clair, des lits alignés à la perfection. Impersonnel, si l'on occulte les quelques affaires qui trainent, laissées par les Réservistes des anciennes promotions, et les photos posées sur les lits, appartenant aux occupants actuels.
Le plafond est haut, et il flotte dans la pièce une odeur étrange, mélange de vieillesse et de javel, qui prend à la gorge immédiatement.